Les foyers principaux dans la capitale ont été rapidement maîtrisés. Le Professeur Bompangue a noté que la réduction significative du nombre de décès est grâce aux « actions menées sur le terrain, plus particulièrement la sensibilisation par le porte-à-porte et la mise en place des points de chloration communautaires". Le 6 février, l'UTC du Camp Luka dans la zone de santé de Binza Météo n'a signalé que deux nouvelles admissions.
L'épicentre du choléra actuel dans la ville est situé dans le quartier de Pakadjuma (Industrial III, dans la Zone de santé de Limete). Début février, le PNECHOL-MD (Programme national d’élimination du choléra et des autres maladies diarrhéiques) a commencé à installer dix bladers d'eau données par la fondation Veolia pour contrôler rapidement l'épidémie. La Regideso se charge du remplissage quotidien de ces bladers avec leurs camions citerne, grâce aux fonds fournis par le ministère de la Santé.
Les équipes d'intervention continuent d'effectuer la chloration et la sensibilisation, la distribution de la chimioprophylaxie aux personnes qui ont été en contact avec les malades, ainsi que l'investigation systématique des nouveaux cas afin d’ajuster les actions communautaires. Des échantillons biologiques de tous les cas suspects sont systématiquement testés pour confirmer les cas de choléra résiduels et surveiller la fin de l’épidémie à Kinshasa.