Des travaux dans la ville d’Uvira (province du Sud-Kivu) sont prévus pour les années 2016 à 2018 pour améliorer l’accès à l’eau potable, à la fois en termes de disponibilité (accessibilité et quantité) et de qualité. Parallèlement, la London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM) suit le projet* pour en mesurer l’efficacité. Partenaire scientifique du programme, elle vient de produire un article pour démontrer la corrélation entre les résurgences de choléra et les coupures d’eau que subit la population. Le sujet a été retenu par PLoSMed (Public Library of Science Medicine), prestigieuse revue de santé publique, pour une publication intervenue fin octobre.
La LSHTM y démontre le lien direct entre une fourniture d’eau potable défaillante et le taux d’admission de patients au centre de traitement du choléra (CTC) de la ville d’Uvira. Les analyses révèlent que 23,2 % des cas de choléra rapportés dans cette ville entre 2009 et 2014 peuvent être expliqués par les pannes récurrentes de la centrale de traitement d’eau potable. L’article, qui détaille et contextualise ce chiffre, permet d’affirmer qu’en plus de la pose de tuyaux ou de la chloration de l’eau pour lutter contre le choléra, il faut également s’assurer que l’eau potable est fournie de façon régulière, prévisible et en quantité suffisante. Cette démonstration scientifique milite en faveur d’une meilleure prise en compte de la qualité des services d’eau. La fondation Veolia y voit la confirmation de son engagement dans ce programme pluriannuel d’amélioration d’accès à l’eau pour lutter contre le choléra en RDC.
La LSHTM y démontre le lien direct entre une fourniture d’eau potable défaillante et le taux d’admission de patients au centre de traitement du choléra (CTC) de la ville d’Uvira. Les analyses révèlent que 23,2 % des cas de choléra rapportés dans cette ville entre 2009 et 2014 peuvent être expliqués par les pannes récurrentes de la centrale de traitement d’eau potable. L’article, qui détaille et contextualise ce chiffre, permet d’affirmer qu’en plus de la pose de tuyaux ou de la chloration de l’eau pour lutter contre le choléra, il faut également s’assurer que l’eau potable est fournie de façon régulière, prévisible et en quantité suffisante. Cette démonstration scientifique milite en faveur d’une meilleure prise en compte de la qualité des services d’eau. La fondation Veolia y voit la confirmation de son engagement dans ce programme pluriannuel d’amélioration d’accès à l’eau pour lutter contre le choléra en RDC.
PLUS D'INFORMATIONS
- Le communiqué de presse sur le site de la London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM)
- L’article Water Supply Interruptions and Suspected Cholera Incidence: A Time-Series Regression in Democratic Republic of the Congo. Auteurs : Aurélie Jeandron, Jaime Mufitini Saidi, Alois Kapama, Manu Burhole, Freddy Birembano, Thierry Vandevelde, Antonio Gasparrini, Ben Armstrong, Sandy Cairncross, Jeroen H. J. Ensink. PLOS Medicine.
* Financé par l’Agence française de développement (AFD), l’Union européenne, Oxfam et la fondation Veolia, coordonné par la fondation Veolia.