Lors de cette conférence, elle a évoqué les nouvelles techniques mises au point pour identifier les microbes pathogènes à l’origine des maladies hydriques.
Selon le professeur Colwell, en comparant les microbiomes intestinaux humains, on constate une nette différence dans la distribution géographique de la souche bactérienne. Les études déjà réalisées sur l’étiologie des maladies hydriques serviront d’exemple pour détecter l'étiologie des souches bactériennes encore inconnues.
Par ailleurs, l’analyse du génome humain a démontré que de nombreux individus en bonne santé étaient porteurs de bactéries pathogènes en quantités infimes. Quant aux malades du choléra, ils seraient porteurs de plusieurs agents infectieux (entre 4 et 10) dont le Vibrio cholera, Shigella ssp et la Salmonell.